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Indonésie
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  • Après vents et marées d'une année agitée, nous voilà repartis pour d'autres aventures ... Des paysages à découvrir, des sourires à s'émerveiller, des rêves à vous partager. Suite aux nombreuses demandes...voici le blog où vous pouvez nous suivre.
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22 juillet 2012

Et voici Lombok

Pour rejoindre Lombok, nous avions le choix entre le ferry (4h) ou le bâteau rapide (2H). Le bâteau rapide, nous avait-on dit est très rapide et comme parfois la mer est très agitée, je n'osais pas trop m'y aventurer.

Il faut dire qu'avec le souvenir du bâteau en panne à Salvador au Brésil...

Donc nous voilà embarqués avec nos lourds bagages pour le ferry après avoir pris le bus en partant d'Ubud sur une route plus que cahotique car ici, la circulation et l'état des routes est déplorable. Nous nous plaignons de nos "nids de poule" en Belgique mais quand on a connu les routes Balinaise, on ne se plaint plus !

Le ferry est essentiellement pris par les locaux, très peu de touristes sauf quelques jeunes car le ferry est forcément moins coûteux que le bateau rapide.

C'est amusant car, les locaux s'installent, couchés sur les banquettes faites pour s'asseoir, sans complexe, le fair-play n'a pas l'air de rigueur, ici.

Nous essayons donc de trouver une place tant bien que mal.

Nous ne retrouvons plus les couleurs chatoyantes des sarongs, les femmes sont voilées, Lombok, si proche,est à majorité musulmane. Les hommes "mangent" des yeux les blanches européennes. Je me sens "mal à l'aise", j'ai un peu l'impression d'être un steack au milieu d'un étal de boucher !

La traversée est longue, nous nous sentons observés de toutes parts, la mer est très agitée par moments.

Le sourire revient lorsque nous apercevons les côtes de Lombok. Ce que l'on observe en premier, c'est que l'île est nettement moins habitée que sa voisine, ce qui nous semble un bon présage car Bali est saturée par le tourisme et la pollution. C'est assez choquant  de voir la quantité de déchets qui jonchent le sol, principalement bouteilles et sacs en plastiques, le tri des déchets ne semble pas encore d'application.

Les femmes se lavent, lavent leurs enfants et le linge dans la rivière où en amont les déchets envahissent les lieux.

Pour les hydrocarbures, c'est un peu le même problème. La circulation est dense et engorgée. L'air sur les routes est irrespirable.

Arrivés au port, nous prenons un bus qui nous conduit jusqu'à l'hôtel. Ca nous fait bien rire car il est encore plus vieux que le précédent et lorsqu'il s'arrête nous nous demandons s'il redémarrera un jour.

Beaucoup de nouvelles constructions, depuis la construction toute récente de l'aéroport, nous devinons aisément que le tourisme de masse va y faire son apparition dans les années à venir.

Les hôtels de luxe sont évidemment bien situés le long de la plage.

Lorsque nous arrivons, tout est luxe, calme et volupté.

La mer est magnifique, la plage est superbe et propre, des coins repos confortables et isolés pour le calme de chacun, une chambre avec terrasse et vue sur mer...que demander de plus, nous sommes au paradis.

Et pourtant, les petits vendeurs sur la plage nous rappellent la précarité  de leur vie et mes yeux ne peuvent s'empêcher de se tourner vers l'autre côté de la plage où les enfants d'ici jouent dans les vagues...

 

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