Paradis

Vol vers Bali. Me suis énervée sur des belges qui à peine dans l'avion doivent absolument baisser leur siège en plein après-midi. Conclusion : le nez sur l'écran, les genoux coincés dans le siège d'en face. Vive le savoir-vivre. Du moment que je suis bien, peu importe si les autres sont mal.

Arrivés à Dempasar, changement radical. Oublions la moquette et l'air climatisé de Chengi. File d'attente pour prendre son visa et se rendre compte arrivés au guichet qu'on paie en argent liquide ou avec la carte Mastercard alors qu'on a la carte Visa. Oups !

A la sortie de l'aéroport, ce qui surprend c'est le monde. Une foule de locaux venus chercher les touristes se bouscule avec leur panneau. Les regards interrogateurs se croisent et se cherchent. On dirait une montée des marches du festival de Cannes en moins glamour bien sûr.

Nous cherchons notre chauffeur, nos sourires se sont recontrés et toute la chaleur et l'accueil des Balinais est passé dans ce simple sourire.

Quelle merveille, nous retrouvons en rue l'agitation, ambiance totalement inverse de Singapour, petits marchands ambulants, policier qui essaie tant bien que mal de régler à coups de sifflets tonitruants la circulation, scooters qui se faufilent à toute vitesse à travers la circulation engorgée de la ville. J'adore, ça vit, ça bouge, ça surprend,c'est la vie.

Nous sommes arrivés à Ubud le soir, petites rues peu éclairées, pas de nom de rues, nous empruntons un sentier bordé d'une végétation dense. Au bout du sentier une porte éclairée. Voici Komang qui nous accueille. Toujours ce même sourire, qui vient du coeur. Je passe la porte et je sais qu'ici, je trouverai la paix.