Porter des offrandes pour la route...
Le palais de justice et le pavillon flottant de Klungkung.
Le palais de justice a été construit au XIIIème siècle pour arbriter les conflits et rendre la justice.
Le pavillon flottant devait servir de salle de repos aux membres de la famille royale.
A deux kilomètres de Klungkung, c'est un village de peintres. Ils travaillent encore comme leurs ancêtres, les sanggings, qui étaient au service des souverains de Gelgel. Ce sont des artistes de Kamasan qui ont restauré le palais de justice. Ils utilisent une technique très ancienne, inspirée de l'art indo-javanais.
Les visages sont toujours reproduits en demi-profil, ce qui donne au personnage une impression de mouvement.
Après l'achat de sa toile, l'artiste la fait bouillir, l'amidonne avec de la farine de riz, puis il la polit. Son premier croquis est exécuté avec du charbon de bois et avec une plume de bambou trempée dans de l'encre de Chine. les couleurs traditionnelles étaient toujours obtenues par de savants mélanges de plantes.
A 3 km de Kusamba, un temple et une grotte qui abrite des milliers de chauve-souris. On raconte que la grotte communique par des souterrains avec le mont Agung.
Tirtaganga. Water Palace.
Ce qu'il faut savoir sur Bali c'est que pour visiter toutes ces jolies choses que nous vous montrons, c'est qu'il faut utiliser les services d'un "driver" qui vous conduit où vous voulez. En ce qui nous concerne, c'est l'intendante de la maison qui fait les démarches pour nous. Nous avons compris qu'il
s 'agissait d'une personne qu'elle connaissait et qui avait "probablement" le permis de conduire. Cette personne loue une voiture pour nous conduire.
Bah ! Tout le monde est taximan à Bali et en ville nous devons jamais chercher très loin pour en trouver un car ils sont partout dans la rue.
Revenons à notre chauffeur ! Il parle un anglais "très" approximatif et Benoît essaie de lire sur ses lèvres pour deviner ce qu'il dit.
Après avoir visité Water palace, Benoît essaie de lui faire comprendre que nous voulons voir les salines à Amed. Vu l'expression de son visage...nous pensons bien qu'il ne sait pas ce que sont les salines.
Mais bon, il prend finalement la route d'Amed, du moins nous le supposons car il n'y a aucun panneau de circulation à Bali. Impossible pour le moindre touriste de prendre la route lui-même. Ou alors, s'orienter avec le soleil !
Arrivés à Amed, il a l'air aussi surpris que nous de la beauté des paysages...mauvais présage... j'ai l'impression qu'il voit la mer pour la première fois de sa vie !
Il essaie de trouver par lui-même (comme tout homme qui se respecte), essaie encore et encore et finit par se rendre à l'évidence qu'il ne trouvera pas et demande donc son chemin à quelqu'un.
Nous voilà repartis dans une autre direction...tout excités de pouvoir voir la récolte du sel.
On monte, on descend, il cherche, cherche et toujours pas de saline.
Il redemande à quelqu'un qui lui indique le chemin inverse que nous venons de prendre ! Et là ! fou rire de nous trois car il faut savoir que si vous demandez votre chemin à un balinais, même s'il ne sait pas, il vous indiquera un chemin au hasard pour vous faire plaisir, de même qu'un balinais ne sait pas lire une carte routière...si si je vous jure...c'est bien connu ! Et par-dessus tout un balinais n'admettra jamais qu'il est perdu !
En conclusion, nous avons vérifié par nous-mêmes ce que nous avions lu avant notre départ dans les guides touristiques !
Nous n'avons pas vu les salines d'Amed !
Nous avons mis trois heures pour rejoindre la maison...distance de 40 km...Parce qu'il faut savoir aussi, c'est qu'ici, on ne compte pas en kilomètres, mais en heures, parce que les routes sont étroites, bondées de camions, voitures et scooters. Celui qui se plaint encore des routes belges, je l'étrangle !
Bref ! Nous sommes rentrés tant bien que mal, épuisés.
Heureusement Komang nous attendait le soir avec un délicieux " bebek tutu" qui nous a bien réconfortés de cette journée.
Demain : piscine, massages, zennnnnnnnnnnnnnnnnnnn
Une petite vue d'Amed :